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  • DANNY IN THE SKY

    Drame, 2001, 35 mm, 88 min., couleur,
    v.o.f., e.s.t. ou doublé en anglais

    La première mondiale de DANNY IN THE SKY a lieu au Cinéma Impérial, à Montréal, le 26 octobre 2001. Par la suite, le distributeur Cinéma Libre sort le film dans quatorze salles Famous Players et Guzzo à Montréal puis à Québec, et dans le reste du Canada au printemps 2002 (Cinéplex Carlton à Toronto, Ottawa, Winnipeg, Regina, Edmonton, Calgary,...)

    DANNY IN THE SKY a été acheté par Super Écran, The Movie Network, Showcase et Bravo. Les droits vidéo ont été achetés par Picture This! Entertainment pour les États-Unis, par ProFunMedia pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse germanophone, et par WE & Co/Optimale en France. Il a aussi été acheté par les télés italophone et britannique gay.



    Bandes-annonces :

    Les Films du 3 mars




    Distribution à travers le monde :

    Canada et monde : Les productions Castor & Pollux
    Pays germanophones : ProfunMedia



    Location :

    Les Films du 3 mars



    Synopsis :

    Danny est un jeune homme à la recherche d'amour, le fils d'un père gay et d'une mère top modèle morte d'une overdose alors qu'il était tout jeune. À l'image d'une société qui place le luxe, le glamour et les apparences au-dessus de tout, Danny veut devenir mannequin, malgré l'opposition farouche de son père. Son apprentissage tourne au drame et il abandonne tout. Sa quête d'identité l'entraîne du monde de la mode à celui des strip-teaseurs où il explore ses motivations profondes. Sur le plateau d'un tournage porno, il trouve enfin l'amour, avec Karine, une photographe aussi voyeure qu'il est exhibitionniste. Mais sa destinée a vite fait de le rattraper...



    Un mot du réalisateur :

    Danny, c’est un beau gars en quête d'amour et d'identité dans une société où tout ce qui compte, c’est le look et la performance, où il faut réussir à tout prix, en écrasant les autres au besoin, et où la sexualité est exacerbée. Pour les jeunes, le mot clé, c’est “ extrême ”.

    Depuis les années 80, au cinéma, en publicité, et même dans les vidéoclips, le corps masculin est dénudé et vendu comme objet sexuel. Danny accepte ce rôle, comme la plupart des jeunes. Il cherche le vêtement griffé, la dernière tendance, il a le corps tatoué… Il veut être comme les vedettes glamour qu’il voit à la télé. Pourtant, être mannequin, c’est doublement méprisé : c’est considéré comme un métier “ féminin ” et, en plus, le préjugé d’homosexualité persiste - alors que la majorité des mannequins masculins sont hétéros.

    Danny doit dépasser sa superficialité et se forger une vie intérieure, renouer avec des émotions enfouies depuis l’enfance : trouver un regard véritable sur lui, l’amour de quelqu’un qui voit au-delà de la surface. Sa rencontre avec Karine, une photographe, lui ouvre cette possibilité.

    Danny, c’est un peu le Candide de Voltaire, version 2001 : il reste ouvert à tout et à tous alors qu’il subit les pires mésaventures, tout en les utilisant à son avantage au bout du compte. Mais dans une société où la loi du plus fort règne, la candeur de Danny ne peut qu'aboutir à une fin tragique...

    - Denis Langlois




    Casting : (photos et bios en cliquant sur les liens)

    Danny : Thierry Pepin
    Karine : Véronique Jenkins
    Greg : Jessie Beaulieu
    Jonathan : Daniel Lortie
    Sophie : Caroline Portelance
    Père de Danny : Éric Cabana



    Générique :

    Réalisateur : Denis Langlois
    Scénario : Denis Langlois, Bertrand Lachance
    Producteur : Bertrand Lachance, Denis Langlois
    Image : Stefan Ivanov
    Direction artistique : Christian Legaré
    Costumes : Corinne Montpetit
    Son : Martyne Morin
    Montage : Natacha Dufaux
    Conception sonore : Sylvie Masse
    Mix : Michel Descombes, Réjean Juteau



    Musique :

    Musique originale :
    Symon Wayland, Peter Xirogiannis, Phil York (Finite Records)

    Musique additionnelle : DJ Mutante

    Autre musique :
    QRN
    Mateo Murphy
    Les Jardiniers
    Luc Raymond & Orazio Fantini
    Huggy House & J-Cue
    Mark Anthony & Alain Vinet
    Hadji & Lmo



    Designers :

    Caroline Portelance est habillée par Christian Chenail pour MUSE

    Barbara Ulrich est habillée par JEAN AIROLDI

    Jessie Beaulieu est habillé par /et les costumes de cow-boy sont de RENAUD BÉLANGER

    Éric Cabana est habillé par MARCEL DÉNOMMÉ

    La mère de Danny est habillée par MARIE SAINT-PIERRE

    La collection BABA MODE est de Fong pour C'EST PAS GRAVE

    TURBULENCE

    SHAN

    THIS AIN'T KANSAS

    PRIAPE JEANS

    LÉTIGA



    Critiques :

    2002/02/12: SÉQUENCES - Julie Tremblay

    "Danny est un jeune homme de 19 ans qui désire devenir mannequin, ce à quoi s'oppose son père, un homosexuel qui tente avant tout de donner une vie normale à son fils. Cependant, à la suite d'une faute commise par ambition, Danny plonge au coeur du sordide dont il ne contrôle ni les pulsations ni l'aboutissement. Il tient terriblement à devenir un mannequin célèbre parce qu'il suppose qu'ainsi il aura la certitude d'être aimé. Très attaché à son corps musclé qu'il chérit, le jeune homme est à l'affût de ses moindres besoins, ne s'en distanciant qu'à la toute fin quand, malgré la chair blessée, la voix off nous offre la pensée paisible.

    Cette primauté du corps envahit l'écran de manière parfois troublante, tant le discours en est évacué. Si Danny ne comprend pas ce qui lui arrive et, de ce fait, n'y peut rien, c'est qu'il est non seulement naïf, il est complètement ahuri. Soulignons ici le jeu absolument convaincant de Thierry Pepin, acteur non professionnel, de même qu la plupart des acteurs, à l'exception du père interprété par Éric Cabana, excellent.

    Sous la musique techno et les coups de tonnerre qui ponctuent la trame sonore, le film semble nourrir un drame dont les bosses sur le corps de Danny seraient les excroissances. Comme les traces d'une implosion dont nous devons porter la charge cognitive, dans la mesure où le protagoniste en est incapable, ces muscles annoncent la subjectivité logée dans la chair même. De fait, les fortes émotions qui l'assaillent ne peuvent être évacuées que par la course, qui représente non seulement une fuite, mais l'involontaire besoin de transpirer ce qui est douloureux. Un drame corporel qui (...) apporte à l'écran une sensualité rare."


    2002/05/31: EYE (Toronto), Adam Nayman

    "...a French-Canadian Zoolander played straight... Danny just wants to be famous like Boogie Night's Dirk Diggler... tortured, perfectly-lit... director Denis Langlois has given the project an almost impossibly glossy sheen..."


    2002/05/31: Toronto Sun, Derek Tse

    "... the French-Canadian equivalent of Showgirls... Tres sleazy... (it) shows that... Canada can pump out the camp classics with the best of them."


    2002/05/31: Globe and Mail (Toronto), Stephen Cole

    " ... professionally shot and not badly acted ... a Quebec film about beautiful young people who lose their way in the mirrored hallways of the fashion world. "


    2002/05/31: NOW (Toronto), Sarah Liss

    "Danny in the Sky offers a lotta eye candy and a few revelations ... an examination of sexual identity and the outward manifestations of queerness... Artfully shot."


    2002/05/13: Inside Out Film Festival

    " Danny in the Sky is most striking for its gentle blurring of the outward signs that traditionally, perhaps stereotypically, point to queerness. Its presentation of a straight man through the eyes of a gay sensibility at once enforces and questions the great divide between various male sexualities.

    Danny (Thierry Pepin) wants to be a glamorous model, just like his late mother who took the infant Danny on fashion shoots with her. After her fatal overdose, Danny was brought up by his gay father. Now in his late teens, he finds himself faced with a world that expects him to be gay: He's a gorgeous model (eventually a stripper); he displays his body with ease and comfort (the camera-and the audience-lusts after him); he even has a gay father. How could it be otherwise?

    Recognizing that sexuality and its manifestations are not set in stone, director Denis Langlois (L'Escorte) plays with some of our notions of how we go about presenting our sexuality to the world. Immersed in a gay world, Danny struggles to express himself-to his father, to the woman he loves and, most importantly, to himself. "


    2002/05/02: Xtra (Toronto), Gordon Bowness

    "... you have to see it to believe it... the straight title character tries to prove his manhood by becoming a runway model. When his gay father finds out, Danny is thrown out of the house and spirals down into a world of drugs, go-go dancing and hustling. The lap-dancing reconciliation scene is mad. Only in Quebec."


    2002/05/02: Toronto Star

    "Beautifully shot"


    2002/01/01: Quotes from newspapers, magazines and TV

    "... sex-appeal...hip soundtrack...urban attitude... There are a thousand and one excuses to gawk at a 19-year-old hunk and Danny in the Sky uses them all... "- Geneviève Royer, THE GAZETTE

    "... the main conflict - between Danny and his father - doesn't really fit the mainstream hetero mode, except maybe in that American Beauty way..."- Joanne Latimer, MIRROR

    "... a cautionnary tale about a society obsessed with youthful sex-appeal..." - Brendan Kelly, THE GAZETTE

    "...rapide, sexy, cru et dur... une authenticité indéniable..." - Yves Lafontaine, FUGUES

    "... un film branché" - Catherine Perrin, LE SEPTIEME

    "...DANNY IN THE SKY est donc à voir pour le questionnement qu'il suscite... questions fortes dont les réponses restent troubles et troublantes pour tout un chacun qui attendrait de cette oeuvre des réponses claires, voire toutes faites, pour être confortable avec soi-même... Le traitement et la succession des scènes sont ramassés et rapides ...chaque seconde compte..." - Michel Joanny-Furtin, ETRE

    "... En ce règne du paraître, en cette ère du look avant tout, l'idée du cinéaste n'est pas dénuée d'intérêt..." - Patrick Gauthier, JOURNAL DE MONTREAL

    "... Danny in the Sky est un film jeune, dynamique, entraînant... Les personnages sont des gens vrais, chacun à la recherche de son identité et de son bonheur. Les images sont colorées, vives, sexy. Danny in the Sky mérite d'être vu ... pour mieux comprendre l'univers des jeunes d'aujourd'hui et peut-être abattre quelques préjugés." - Evelyne Bergeron, L'ARGENTEUIL

    "... Danny in the Sky entraîne les spectateurs dans une facette de la vie nocturne montréalaise... Pour sa première apparition à l'écran, Thierry Pepin réussit à donner (...) crédibilité au personnage de Danny..." - Denise Martel, JOURNAL DE QUÉBEC

    "... les comédiens ... ont tous et toutes des gueules d'enfer... une charmante dose de vitalité..." - Sylvain Prevate, ECHOS VEDETTES

    "... La quête d'identité d'un homme-objet... du p'tit hétéro sexy qui plaît tant aux hommes qu'aux femmes..." - Steeve Laprise, CONVERGENCES

    "Thierry Pepin... l'un des visages les plus séduisants et fascinants de l'histoire de notre showbiz... - Michel Girouard, ALLO VEDETTES

    "... Thierry Pepin... Ça promet !... " - Lise Giguère, LE LUNDI


    2001/11/25: Critic - Dimitri Katadotis, Hour

    "Langlois has a feel for the social content of his stories. There is no Quebec director that I know of who treats the vicissitudes of modern, mainstream gay life with Langlois's acuity and candour. Because Langlois is something of a small " m " maverick, working on the outskirts of the industry with his regular collaborator, producer an co-scripwriter Bertrand Lachance, his movies have a freshness, a directness. Langlois's latest, Danny in the Sky, represents a step up for the director. It's a bigger budget project with higher production values and slick cinematography courtesy of Stefan Ivanov (whose credits include Rodrigue Jean's gritty Full Blast and idiosyncratic Chilean auteur Raoul Ruiz's Généalogies d'un crime). With clothes provided by a slew of Quebec designers and a bumping soundtrack featuring cuts from such techno heroes as DJ Mutante, Les Jardiniers, Luc Raymond and Alain Vinet, to name a few, the film is a showcase for local talent. What Danny does offer (...) is some insight into the slippery nature of sexuality and masculinity. Though feminized by being an object of adoration, a commodity whose body is for sale, Danny learns to forge his own identity. It's such insights that keep me interested in Langlois's work. He has an angle."


    2001/10/26: Critic - Geneviève Royer, The Gazette

    "...sex-appeal... hip soundtrack... urban attitude..."


    2001/10/25: Critic - Joanne Latimer, The Mirror

    " ...wonderfully measured Caroline Portelance as Sophie... "


    2001/10/25: Critic - Yves Lafontaine, Fugues

    "Fable morale, ce second long métrage de Denis Langlois (L 'Escorte) est à l'image de l'univers des jeunes d'aujourd'hui qu'il décrit : rapide, sexy, cru et dur. Le rôle de Danny et ceux de la majorité des principaux personnages du film sont tenus par des jeunes dont c'est la première expérience à l'écran (mis à part Éric Cabana, dans un rôle à contre-emploi, où il est très juste). Leur jeu n'est pas toujours égal, mais ces jeunes donnent au film une authenticité indéniable qui le sert."



    Festivals et projections diverses :

    U.S.A. / Festivals / aux É.-U. : New York, Washington, Philadelphia, Fort Worth, Austin

    Austin Gay & Lesbian Film Festival, 2003

    Q Cinema - Fort Worth Gay & Lesbian Int'l Film Festival, 2003

    Washington D.C., The Reel Affirmations Festival, June 6th 2003, 7:00 PM, Lincoln Theater

    New York, New Festival, June 12th 2003, 8:00 PM, New School Theater

    Philadelphia Lesbian and Gay Festival, July 15th 2003, 5:00 PM & July 20th, 9:30 PM, Ritz 5.

    Various international festivals / Festivals internationaux divers : Prague Manila, Istambul, Budapest, Torino (Italy), Mexico, Kerala, Bruxelles

    Febio Festi 2004, Prague, Palce Cinemas, Hall 4, 21h45, SOLD OUT

    Pride International, Manila, 21 au 28 august/août 2004, Cream Theager (Tanghalang Manuel Cone), 27 august/août, 4:00 PM.

    Out in Istambul, First Gay & Lesbian Film Festival, Turkey, Oct. 1-6 2004

    9th Gay & Lesbian Film festival of Budapest, 1-4 July, 2004, Thursday, July 1st at 10:00 PM & Friday July 2nd at 6 PM

    Torino 18e Festival internazionale di film con tematiche, April 18-19 2003, Teatro Nuovo

    Mix Mexico Festival, May 8-24 2003

    Thiruvananthapuram : 7e International Film Festival of Kerala (India)
    Le 2 avril 2002 / April 2nd, 2002

    Bruxelles (Belgique) / Brussels (Belgium) : Festival du Film Indépendant de Bruxelles
    Le 9 novembre 2002 / November 9th 2002
    Centre culturel Jacques Franck, 22h / 10 PM

    Canadian TVs/ Télés canadiennes : Indigo, Super-Écran, The Movie Network

    The film is showing on Indigo (pay per view) from November 8th through December 2002, on Super-Écran starting January 3rd 2003 and on The Movie Network (dubbed in English) starting January 25rd /

    Le film joue au Canal Indigo (télé à la carte) du 8 novembre à la fin décembre 2002, à Super-Écran à compter du 3 janvier 2003 et sur The Movie Network à compter du 25 janvier.

    Germany : Commercial release / Allemagne : sortie commerciale

    Germany: various Theaters - limited release, May-June 2003

    Germany : Various festivals / Allemagne : Festivals divers : Berlin, Hamburg, Münich, Frankfurt, Cologne : Verzaubert Film Festival

    München: 21 Nov. 2002, 10:45 PM, at the Cinema

    Frankfurt : 23 Nov. 2002, 10:45 PM, at the Turm-Palast 1

    Köln (Cologne): 28 Nov. 2002, 8:30 PM, at the Residenz 1

    Berlin: 5 Dec. 2002, 8:45 PM, at the Hakesche Höfe 1

    Hamburg: 9 Dec. 2002, 8:30 PM, at the Grindel 3

    Canada : Festivals divers / Various Festivals : Ottawa, Vancouver, Calgary, Toronto

    Ottawa : Making Scenes Festival
    Bytown Cinema
    September 15th, 2002 / 15 septembre 2002

    Vancouver (Canada) : 14th Queer Film + Video Festival
    Cinemark Tinseltown, 88 West Pender Street, 3rd Floor
    August 11th, 202, at 9:30 PM / 11 août 2002, à 21h30

    Calgary : Fairy Tales Film Festival
    The Uptown
    June 13th, 2002 - 9:30 PM

    Toronto : Festival Inside/Out
    Cumberland Cinemas, 159 Cumberland Avenue
    20 mai 2002 à 19h00 / May 20th, 2002, 7 PM

    Toronto : Commercial release / sortie commerciale : Carlton - Cineplex Odeon

    20 Carlton St., Toronto, Ontario M5B 2H5 (416) 598-2309
    Starts May 31th, 2002

    Berlin FilmFestival-Marché du film/Film Market : CinémaX Studio 15

    9 février 2002, 15h30 / February 9th 2002, 3:30 PM


    Montréal- Rendez-Vous du Cinéma Québécois : Cinémathèque Québécoise - Salle Claude-Jutra
    335, boul. de Maisonneuve Est
    17 février 2002, à 21h00 / February 17th 2002, 9 PM


    Québec :

    Le film prenait l'affiche à l'automne 2001 dans 14 cinémas Famous Players & Guzzo
    / The film was released Fall 2001 in 14 Famous Players & Guzzo theaters




    Photos :

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    Journal :

    Avant la production :

    June 1st 2K:
    Après 4 années d'écriture et de réécriture (CALQ, Harold Greenberg Fund, Téléfilm Canada, Sodec), le scénario de DANNY IN THE SKY est terminé. On est passé d'une idée de comédie, à un projet en anglais, à un projet bilingue, à une histoire presque tout en vidéo avec Karine comme vidéaste étudiante, à cette version plus dramatique...

    Tout ça sans perdre notre idée de base: un Danny naïf, en quête d'identité, un gars qui communique son besoin d'affection par le biais de son corps. On a viré l'histoire à l'envers: la recherche du père, qui était littérale - Danny n'avait jamais connu son père -, est devenue une recherche d'affection paternelle, au coeur de l'histoire.

    Le projet est maintenant à compléter son financement. So far, on a : une acceptation au Conseil des Arts du Canada, de Super Écran, de Movie Network, de Cinéma Libre, 3 refus de Téléfilm Canada, et l'acceptation de la Sodec au Secteur indépendant après trois essais (les comités de pairs, ça fait toute la différence: ils changent à chaque fois, on risque mieux de tomber sur un jury qui "correspond" à ce qu'on essaie de faire).

    On entrera très bientôt en préproduction

    June 6th 2K:
    On a commencé à distribuer le flyer pour trouver des 2e et 3e rôles mannequins et/ou danseurs nus, ou juste des figurants.

    29 juin 2000 :
    On attend la réponse de Téléfilm Canada pour demain, le 30, à 5 heures, par fax... C'est le dernier investisseur qui nous manque. Tous les autres ont dit oui. Bien sûr, ils n'ont plus que 2,5 millions de dollars, il risque de ne pas en avoir pour nous...

    14 juillet 2000 :
    Comme de raison, Téléfilm Canada a dit non... J'ai su entre les branches que seul trois projets ont été acceptés, dont Les Boys III et Karmina II. Bienvenue au pays des "séquelles"... C'est pas grave, on va s'organiser. On finalise le casting des personnages principaux dans nos nouveaux bureaux qu'on inaugure dimanche. On a vu des acteurs formidables, look et jeu. Il va falloir faire des choix. J'adore le casting. Le scénario prend vie!

    22 août 2000 :
    Nous avons complété la distribution des rôles ! Je suis très content de nos choix, des acteurs proches des rôles, au jeu naturaliste ! Le travail de réflexion sur l'image est avancé aussi. Il reste juste les finances à boucler et on est prêt à s'y mettre à fond. Le trop grand nombre de tournages américains et de séries et films locaux nous forcent à retarder de quelques semaines le début du tournage : on arrive pas à monter l'équipe !

    22 septembre 2000 :
    Enfin, on a une équipe qui se met en place, des gens supers qui comprennent et acceptent le peu de moyen dont on dispose, et qui ont toute l'expérience requise (voir équipe) ! On peut se décharger de la production et s'occuper de créativité : casting, découpage image, réécriture des dialogues.

    Les repérages avancent bon train : on a trouvé une maison pour Danny qui, presque à elle seule, nous situe le personnage : très design et un peu froide... Il peut bien avoir des problèmes avec son papa...

    On tourne dans cinq semaines...


    Pendant la production :

    31 octobre 2000
    On a commencé à tourner. Début difficile à cause d'une grippe qui m'est tombée dessus quand j'ai vu la neige deux jours avant le début du tournage, ça m'a fait paniquer: plus de voix après un jour de tournage!... L'horaire est tellement serré à cause du petit budget (pour un si gros projet) qu'on court comme j'ai jamais courru sur un film. Mais l'équipe est tellement professionnelle qu'on réussit à tout faire. Le soleil est sorti au premier jour: la neige est disparu. Magnifique journée d'automne avec feuilles dorées aux arbres!

    Voici une image de Danny allant au collège, n'a-t-il pas l'air heureux?...

    Vendredi le 3 novembre
    On a terminé le premier bloc de tournage et j'ai vu les rushes! Stefan (le directeur photo) fait un travail formidable. On est sur la même longueur d'ondes. Le casting de débutants qu'on a choisi donne exactement ce qu'on voulait: un jeu naturel. Ils sont jeunes, ils sont sexys... et ils vont avoir des gros, gros problèmes...

    à suivre...

    JOURNAL EN IMAGES
      finalement, j'aime autant vous montrer les polars du film que de vous raconter tout le tournage : CLIQUEZ POUR AGRANDIR

      Danny et Jonathan attendent à la réception de BABA MODE
      Danny rencontre Karine, une photographe de l'agence VISAGES : Karine est bouleversée Danny a pris Jonathan sous son aile. Il va tenter de sortir le crotté de la campagne : il lui apprend les bonnes manières...
      Le nouveau look de Jonathan
      Mais je ne vous ai pas présenté Sophie, la blonde de Danny ; elle est mannequin et elle aime bien la couleur rose...
      Parfois, ils vons à la piscine ensemble...
      Danny nage comme un dauphin

      Mais tout se complique entre eux: pendant un concours de mannequin, Jonathan prend trop de place, on voit que Danny n'est pas content... il est un peu drogué aussi...
      Danny quitte tout et se retrouve chez Greg
      Greg est un drôle de gars, il est danseur nu. Ces deux là sont faits pour s'entendre: deux exhibitionnistes!
      Danny devient danseur nu: showtime!

      Eh! j'ai oublié de vous parler de son père : il n'aimera pas ça (même si ça paraît pas sur la photo). Déjà, il voulait pas qu'il fasse mannequin...
      Je vous raconte pas tout, mais Danny quitte aussi les danseurs, et se retrouve, deviner quoi...
      à faire du football?
      Eh non! Danny fait de la porno... Et c'est là qu'il retrouve l'amour de sa vie, Karine (ça fait longtemps qu'on l'a vue elle, mais Danny ne l'a pas oubliée...)C'est le grand amour...

      Ces deux-là sont faits pour être ensemble : une voyeure et un exhibitionniste. J'espère que ça va durer...




      Après la production :

      NOTES DE POSTPRODUCTION

      Montage en 9 semaines avec Natacha Dufaux, sur Lightworks à Main Film, Kinescopage des images vidéo fait par Main Film sur écran d’ordinateur, processus à peaufiner : variation dans la durée des plans, mais bonne qualité visuelle. Montage son avec Sylvie Masse et une équipe aux ambiances, dialogues, effets, musique a permis de tout faire en 4 semaines.

      La musique est notre grande fierté : avec un budget de 10 000 $ en tout, on a 45 minutes de musique de groupes et DJ locaux, plus la musique composée par Finite Records, trois gars qui travaillent en équipe, qui s’harmonise super bien (Drum’n bass, guitare...). C’était leur première musique de film, on s’est assis côte à côte jusqu’à obtenir ce qu’on voulait.

      Pour le mix, un formidable deal avec Covitec ; parce qu’ils nous ont bumpé du studio 119 pour Lance et Compte 3 qui vont l’utiliser plus longtemps que nous, ils nous offrent le 131, avec un des meilleurs mixeurs à Montréal : Michel Descombes, pour le même prix !

      Le labo par contre... Le gonflage de la bobine 5 a dû être refait trois fois, les étalonneurs et inspecteurs de négatif partent en vacances et changent à chaque fois. Et à cause de l’acquisition par Technicolor, Covitec envoie maintenant les copies 16 mm se faire développer à New York, ce qui cause des délais supplémentaires ! Il faut les surveiller à la loupe et ne jamais lâcher son bout!

      SORTIE DU FILM

      Et voilà, on en est là... Avec Cinéma Libre, on est assuré que la stratégie est établie en collaboration avec nous. Il faut aussi surveiller tous les détails, entre autres que les différents départements se parlent : Festival, Marketing et Communications : le manque de coordination a causé quelques ratés. Mais maintenant, on est sur de bonnes voies.

      Il semble que les festivals locaux n’embarquent pas sur le film, mais certains ont reçu le film trop tard, quant aux autres, qui sait : on préfère les " jeunes " réalisateurs vedettes au nom déjà établis : Denis Chouinard, André Turpin, etc...

      Par contre, très bonne nouvelle : Famous Players dit oui, pour 5 salles pour commencer, dont possiblement le Paramount en version sous-titrée ! (Premier film québécois au Paramount ?) C’est drôle : on avait dit déjà il y a trois ans à Téléfilm Canada que c’était un film qui pourrait sortir au Paramount ! Cineplex Odéon vient aussi de voir le film et est aussi emballé, comme tous les gens de l’industrie ; que des éloges de ce côté-là. On va peut-être avoir encore plus de copies en salles.

      On planche sur l’affiche. Le graphisme sera fait par Cybergeneration, qui ont une branche musique, Disktrick of Montreal, qui va sortir la trame sonore du film, bon outil de marketing pour convaincre les exploitants et Musique Plus, peut-être, comme commanditaire. Thierry (Danny) vient de se trouver un contrat à New York, photographié par Bruce Weber, ça pourrait aider la relation de presse spécialisé (mode, jeunesse...)

      CONCLUSION

      Ouf ! Casting et préproduction en août 2000 et livraison de copie zéro en juillet 2001 : je n’ai jamais réalisé un film en aussi peu de temps ! Je n’en reviens pas ! Et comment va ma vie personnelle avec ça ?...

      Sortie le 26 octobre...